24h dans la vie de Rémi Reverchon

Nous avons eu la chance de nous entretenir avec le journaliste et animateur de l’émission NBA Extra sur BeinSports : Rémi Reverchon.
Passionné de son travail, nous voulions en apprendre plus sur cet amoureux de la culture américaine, et notamment sur son organisation dans la vie de tous les jours.
L’objectif de cette interview n’est pas de faire un résumé de qui il est, car on commence à le connaître depuis les années où on le suit sur les réseaux sociaux et sur NBA extra. Mais on aimerait aujourd’hui se plonger dans son quotidien, savoir comment il travaille et comment il occupe ses journées.

24h dans la vie de Rémi Reverchon

Lachasuble : Salut Rémi ! Merci d’avoir accepté notre proposition. A la création de notre page, l’un de nos objectifs était de te rencontrer, c’est chose faite.
Notre première question est la suivante : Comment se déroule l’une de tes journées type, si tu as une journée type ?

Cool les gars, c’est avec plaisir ! Vous avez déjà répondu en partie à la question. L’avantage que j’ai, car je trouve que c’est un avantage, c’est que je n’ai pas de journée type. Mais si je devais vous raconter l’une de mes journées “classiques”, je partirais sur un jour où je fais l’émission NBA Extra le midi.
Je me lève vers 7h, et immédiatement lorsque je me réveille, la première chose que je fais sans même sortir de mon lit c’est prendre mon téléphone et aller checker tout ce qu’il s’est passé pendant la nuit. Les boxscores, les highlights, les résumés…

Ensuite à 9h, nous avons une réunion avec l’équipe d’NBA Extra, que l’on appelle la conférence de rédaction. Lors de cette réunion, on décide de quoi on va parler dans l’émission du midi. Avec les présentateurs, Jacques Monclar, Mary Patrux, Xavier Vaution.. enfin vous connaissez l’équipe et les chefs d’éditions, Adio Lala, Florent Aubert, Florian Michel et Oicem Saidoun. On discute pendant 1h des sujets que l’on veut aborder.
Sur le coup des 10h, chacun vaque à ses occupations pour préparer l’émission de midi. Les chefs d’éditions sont chargés d’aller faire les montages, sous-titrer les interviews, préparer les top 10, les résumés etc… Pendant que nous, les présentateurs, nous allons travailler sur notre texte.

De 12h45 jusqu’à 13h30, c’est l’émission. Ensuite, nous allons tous ensemble manger à la cantine de Bein, et on débriefe. On en profite pour nous raconter nos conneries de tous les jours.

Si toutes les matinées où je présente NBA extra se ressemblent, mes après-midi sont assez aléatoires. S’il y a des trucs à préparer pour le SNL du dimanche soir, je m’accorde quelques heures pour travailler dessus. J’en profite également pour réaliser mes interviews avec les joueurs. Il peut également arriver que je doive commenter les matchs NBA le soir, ou bien les matchs NCAA l’après-midi.
Si je n’ai que l’émission du midi dans ma journée, il y a de fortes chances que vous me retrouviez à la salle de sport afin de me défouler un peu. L’année dernière était une année particulière car j’ai accordé beaucoup de mon temps libre à la rédaction de mon livre “Road Trip NBA”.
Donc voilà pour résumer, je n’ai pas de journée type.

Lachasuble : NBA Extra fête sa 10ème année à l’antenne cette année, quel est ton ressenti ?

C’est une fierté mais aussi un peu de nostalgie ! Ça fait bizarre de prendre 10 ans dans la tronche. Mais c’est un sentiment de fierté avant tout. Une émission télé, on ne s’en rend peut-être pas compte, n’est pas faite pour durer plus de 10 ans. Nous sommes la seule émission, avec Label Boxe, qui existe depuis le début de la création de la chaîne. 10 ans de passage à l’antenne c’est long et c’est beau.

Lachasuble : Ce n’est pas contraignant de vivre H24 du basket ?

Le basket c’est ma vie, ma passion. Si mon parcours professionnel ne m’avait pas amené à travailler dans ce milieu, je pense que je vivrais ma passion pour le basket et particulièrement la NBA exactement de la même façon. Ce n’est clairement pas une contrainte pour moi.
J’ai toujours eu ce côté journalistique, un peu old-school, qui me pousse à me tenir au courant de tout. Je me renseigne beaucoup sur les histoires de contrats, les salaires, les buyout, les sign-and-trade, les players options etc.. J’ai besoin de comprendre ce qu’il se passe, et je le fais par passion.

Lachasuble : Tu fais beaucoup de sport en dehors de ton travail, qu’est-ce que cela t’apporte ?

Le sport a toujours fait partie de ma vie. Le sport, le travail et la bouffe, voilà les 3 piliers de ma vie. Je suis drogué à mon travail, j’y passe beaucoup de temps, j’y consacre toute mon énergie. C’est pourquoi j’ai besoin du sport pour trouver un équilibre.
Tout comme mon travail, le sport est une passion. J’ai joué au basket en Nationale 2, et j’ai besoin d’avoir ce côté « dépassement de soi” que ce soit au boulot comme dans le sport. Aujourd’hui dans le Crossfit, je retrouve ces mêmes sensations quand j’enfilais un maillot de basket le dimanche. Ça me fait un bien fou, j’ai besoin de cela. Les jours où je ne fais pas de sport, je dors moins bien.

Lachasuble : Quelle expérience ressors-tu de la sortie de ton livre ?

Encore une fois beaucoup de fierté. C’est une expérience incroyable, je n’avais jamais vécu un truc pareil. En termes d’engagement de travail, c’était un boulot immense. J’ai consacré une année entière de ma vie à sortir ce livre. Ensuite, la tournée de promotion était assez sensationnelle, je ne m’attendais pas du tout à faire un tour de France des villes et de recevoir un tel accueil. Le livre a super bien marché, et je suis vraiment touché, car c’est une vague d’amour de la part des gens envers le bouquin et envers tout ce qu’on a créé avec BeinSport et NBA Extra. Tout le monde vient nous voir, en nous disant : “NBA Extra c’est la famille, on mange avec vous tous les midis. On a l’impression que vous faites partie de notre salon”. Ça fait chaud au coeur. Super expérience !

Lachasuble : Partant pour en écrire un 2ème du coup ?

Mon éditeur aimerait bien !
Je ne vous cache pas que j’ai besoin de souffler un coup. Je veux faire avant tout des choses qui me correspondent. Je ne me vois pas faire un “Road Trip NBA 2” pour aller chercher de l’argent, ce n’est vraiment pas le but.

Rémi Reverchon et sa passion pour les Sneakers

Lachasuble : On sait que tu es un passionné de cet univers aussi. Te définirais-tu comme un Sneaker Addict ?

Je suis un dingue de sneakers, mais j’ai rencontré de tels SneakerHead que j’ai l’impression d’être un petit joueur à côté. Par exemple, j’étais à Los Angeles récemment, j’ai eu la chance de faire un tournage avec Nicolas Batum. Il nous a ouvert les portes de la salle d’entraînement des Clippers, et notamment les vestiaires. Le vestiaire à côté de celui de Nico, c’est celui de Paul George. L’espace où normalement tu t’assoies était rempli de paires de chaussures. C’était dingue ! Et apparemment chez lui, c’est encore d’un autre niveau.
Moi j’aime les chaussures et j’en achète certainement beaucoup trop, mais c’est un truc qui me fait plaisir. C’est ma petite drogue à moi.

Lachasuble : Quelles sont tes paires préférées ?

Vous savez quoi ? Je vais vous donner une exclusivité. Normalement, seules les personnes que je connais ont le droit de voir cela. “Chers lecteurs, nous avons eu le privilège de faire un tour dans le dressing de Rémi. Bien entendu, pour des raisons de confidentialité, nous allons garder les images pour nous 😉”

La paire que j’aime beaucoup en ce moment est la Jordan 1 Hyper Royal. Mais si je devais choisir mon modèle préféré, je dirais la Jordan 11. Pour ceux qui me suivent depuis un moment, vous connaissez ma passion pour les Jordan 11. J’en ai un mur complet. 13 exactement, de modèles et de coloris différents.

Cependant, ma culture sneakers ne se limite pas seulement à Nike et Jordan. J’embourgeoise aussi un peu mon dressing, avec des paires de Gucci, de Saint-Laurent et de Louboutin. Mais cela ne m’empêche pas d’avoir des chaussures plus simples comme des converses, des vans ou des Nike blazer.
Donc voilà j’ai vraiment pleins de trucs différents mais je pense que c’est ça aussi le propre d’un SneakerHead.

Lachasuble : Quelle paire définit le mieux le mot Sneakers ?

Je ne suis pas très original, mais pour moi c’est la Jordan One !
C’est le basique que tout le monde doit avoir dans sa garde-robe. Tu peux avoir une paire de Jordan 1 basique, ça passe très bien ou une paire de low pour l’été c’est parfait.
Et après, je dirais aussi la Converse Chuck Taylor, j’ai plein de coloris différents de ce modèle. En ce moment je mets beaucoup la Converse “Comme des garçons” que j’aime beaucoup.

On parle LifeStyle avec Rémi Reverchon

Lachasuble : Avec Ian Mahinmi sur le plateau du SNL le dimanche soir, tu fais un point fashion. Du coup, si tu devais citer le joueur qui a le plus de flow, et celui qui en a le moins en NBA ?

AAAaaaah… C’est une bonne question. Je peux déjà te citer le joueur qui a le moins de flow, pour moi c’est Michael Jordan. Ça fait mal à entendre pour les basketteurs, mais MJ n’a jamais su s’habiller. Ses pantalons trop larges et ses vestes mal coupées…
Mais des joueurs qui ont du flow aujourd’hui, il y en a plein. Si tu es quelqu’un de très fashion, tu vas regarder Russell Westbrook ou Kyle Kuzma. Moi j’aime beaucoup, la façon de s’habiller très classieuse de Chris Paul. Il est souvent bien habillé, avec un costard, un petit col roulé ou encore un pantalon bien taillé. Ce n’est pas extravagant mais ça marche bien, je trouve ça très classe.

Il n’empêche que ça me fait bien marrer de regarder le look de certains joueurs. Quand tu vois Kyle Kuzma arriver avec son pull immense et ses manches qui touchent le sol, tu ne peux que te marrer, il cherche à faire le buzz avec ce style. Quand je comprends l’idée ça me va, mais quand je ne comprends pas je peux juste qu’en rire.

Vous en savez maintenant un peu plus sur le quotidien de Rémi Reverchon. Nous tenons à le remercier pour son temps, sa bienveillance et sa gentillesse.
PS : continue tes stories avant le SNL pour montrer tes paires, et le point fashion avec Ian, c’est notre petit plaisir coupable hebdomadaire.
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